Classe de matériaux sidérurgiques obtenus par mélange de fer et de carbone, dont la teneur en carbone est comprise entre 2,5% et 6%.
L'affinage de la fonte conduit à l'acier. Effectivement l'élaboration de l'acier se fait en général à partir de fonte liquide, à l'aide d'un convertisseur à l'oxygène.
Différentes nuances de fontes existent. On distingue :
- les fontes alliées : les éléments d'alliage essentiels sont le cuivre, le nickel, le chrome, le molybdène et le silicium. Le cuivre et le nickel conduisent à une augmentation de la résistance et de la dureté. Le chrome améliore la tenue à chaud. Le molybdène améliore la résistance aux chocs thermiques. Le silicium augmente la réfractarité et la tenue à certaines corrosions.
- les fontes non alliées dont les teneurs en éléments normaux d'élaboration (manganèse, silicium, phosphore et soufre) sont en général notablement plus élevées que dans les aciers ; de ce fait, la description de leurs transformations à l'aide du diagramme d'équilibre binaire est encore plus approximative que pour les aciers. Les fontes non alliées sont :
- les fontes à cémentite (ou fontes blanches) possédant de 2,5 à 3,5% de carbone, surtout présent sous forme de cémentite ; ces fontes sont dures et cassantes ;
- les fontes à graphite (ou fontes grises) possédant de 3,5 à 6% de carbone dont une partie est sous forme de graphite de morphologie lamellaire ; ces fontes possèdent des qualités de fonderie remarquables ;
- les fontes à graphite sphéroïdal ; la forme sphérique du graphite conduit à un effet d'entaille moins sévère.